Le passage au contrôle technique est souvent source de stress. Pourtant, avec un peu d’organisation et d’anticipation, vous pouvez aborder cette étape obligatoire plus sereinement. Suivez nos conseils pour que votre véhicule soit parfaitement prêt le jour J !
Plan de l'article
L’entretien du moteur et l’importance du décalaminage
Avant la visite, assurez-vous que votre moteur est bien entretenu, sans fuite d’huile ou de liquide de refroidissement. Réalisez si nécessaire une vidange et changez le filtre à huile, qui s’encrasse avec le temps. Côté allumage, remplacez les bougies si elles datent de plus de 2 ans ou 30 000 km. Enfin, pensez au décalaminage, qui consiste à nettoyer en profondeur la chambre de combustion. À force de rouler, comme l’indique Hydromotors, celle-ci se charge en dépôts calcaires qui nuisent aux performances du moteur. Le décalaminage, à réaliser chez un garagiste, permettra de restaurer la puissance et le rendement énergétique.
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Un moteur décalaminé consommera moins ! Cette opération est recommandée tous les 50 000 km ou tous les 5 ans. En éliminant les dépôts, on redonne aussi vie à des soupapes encrassées. Le moteur retrouve un fonctionnement plus doux et régulier, ce qui se ressent à la conduite. Alors, si votre véhicule accuse le coup au démarrage ou à l’accélération, il est peut-être temps de le décalaminer avant le contrôle technique ! Cet entretien méticuleux vous garantit de rouler sereinement le jour J.
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L’identification complète de votre véhicule
Avant de vous rendre au centre de contrôle technique, assurez-vous que l’identification complète de votre véhicule est conforme à la réglementation. Vérifiez que vos plaques d’immatriculation avant et arrière sont présentes, lisibles et solidement fixées. Un manquement à ce niveau entraînerait un refus au contrôle technique. Pensez aussi à embarquer vos documents de bord : carte grise et certificat d’immatriculation à votre nom.
Ces pièces permettront de prouver que vous êtes bien le propriétaire légal du véhicule. Enfin, présentez votre voiture dans un état propre, qui facilitera le travail du contrôleur en lui donnant accès à tous les points de contrôle. Profitez-en aussi pour vérifier le bon fonctionnement de tous vos feux (phares, feux de position, clignotants, feux de brouillard) ainsi que de vos avertisseurs sonores et lumineux. Des ampoules grillées ou un avertisseur défectueux entraîneraient un refus au contrôle technique.
L’état des pneumatiques et des freins, gages de sécurité sur la route
Ne négligez pas l’état de vos pneumatiques et de votre système de freinage avant le passage au contrôle technique ! Des pneus lisses ou endommagés ainsi que des freins défaillants constituent des motifs de refus, et sont surtout dangereux pour votre sécurité. Côté pneus, les sculptures doivent présenter une profondeur minimum de 1,6 mm sur toute la largeur du pneu. Inspectez aussi la bande de roulement, aucune hernie ou déchirure ne doit être visible.
Vérifiez la pression de gonflage pour une meilleure tenue de route. Pour les freins, assurez-vous de l’absence de bruits suspects en freinant. Faites l’appoint de liquide de frein si besoin, et faites remplacer les plaquettes et les disques s’ils sont usés. Enfin, le témoin de frein ne doit pas s’allumer, au risque de refus au contrôle technique. Avec des pneus et des freins aux normes, vous aborderez la visite sereinement !
Avec ces précautions, vous aborderez votre contrôle technique dans les meilleures conditions. Alors, cap sur un nouveau certificat sans stress !